Plus grande ville au monde, La Forge regorge de milliers d'artisans, qui fournissent le gros de l'export du pays, ainsi que son principal revenu. Prospère et très urbaine, la ville est découpée en une centaine de quartiers, d'ailleurs assez hétéroclites (certains d'habitation uniquement, d'autres remplis de commerces,...). Il s'y trouve plutôt une multitude de lieux de rassemblement qu'un centre-ville fort et unique.

On a longtemps appelé Kaden la «ville de la honte». Alors que La Forge est la glorieuse capitale royale, présentée comme la fierté des Nains, Kaden est en marge, volontairement. Même si le Royaume de Givre a ouvert ses frontières ces dernières décennies et reprend le commerce, et que Kaden est devenue un point de transit requis, la ville reste le repaire des anti-royalistes, d'Atheika à la société du rêve. Souvent doté d'un archiduc répressif qui tente de mater la ville, elle abrite des miséreux et une petite bourgeoisie commerçante ou intellectuelle. Cette petite élite compte dans ses rangs des penseurs égalitaristes, souvent volontaires dans l'aide aux pauvres. La ville a réclamé son indépendance vis-à-vis du Royaume, mais celui-ci considère que l'entièreté de Fröstburg lui appartient.

Lieu de vénération pour les Nains, elle est probablement le centre de leur art : si quelques temples géants servent de lieux de formation et d'hébergement pour les prêtres, l'intérêt de la colline est surtout dans les centaines de statues qui y sont installées, et qui représentent une bonne partie du panthéon nain.

Des steppes glacées, remplies de villages pauvres, administrées par les nobles, qui possèdent toutes les terres. L'agriculture est l'activité principale, mais est peu productive.