Encyclopédie héroïque (Le dictionnaire du folklore mondial)

Les races ont des conceptions fort différentes des âges de la vie, et plus particulièrement de la vieillesse.


※ Les Humains semblent être à cheval entre admiration et dédain, les uns établissant le classement des plus vieux des leurs jamais recensés, les autres considérant les septagénaires comme handicapants pour l'économie (particulièrement dans les Terres Bleues). En milieu rural, les personnes âgées sont d'ordinaire plus respectées, considérées comme sages. Les Humains peuvent abandonner leurs «vieux» (nom donné communément à ceux qui ont cessé de travailler), mais jamais les tuer. Du reste, les retraités humains doivent avoir constitué eux-mêmes une réserve financière au cours de leur vie pour cesser tout travail (quelle que soit la nation).


※ Les Nains, eux, ont une considération toute particulière pour leurs «anciens». Et c'est, au contraire des Humains, les classes sociales supérieures (particulièrement la haute noblesse) qui valorisent cet âge. Considérés comme de grands savants, et nombre d'entre eux sont experts dans un domaine, les anciens Nains travaillent souvent jusqu'à la mort (puisqu'ils restent en forme), et d'ailleurs occupent des postes de plus en plus importants à mesure qu'ils vieillissent. Cependant, il existe une retraite (la seule existante au monde) pour ceux qui ont travaillé 130 ans au moins, dans des métiers «de bras» (c'est-à-dire les métiers physiques, souvent l'artisanat) et qui déclinent trop physiquement pour s'améliorer. Si ceux qui ont fait ces métiers ne souhaitent pas se reconvertir dans un métier «de tête», ils peuvent jouir d'une confortable retraite offerte par le Royaume. Celle-ci n'est réservée qu'aux Nains. Enfin, les Nains qui deviennent fous au-delà de 160 ans sont exécutés, afin d'abréger les souffrances qu'ils se causent et qu'ils causent autour d'eux.


※ Les Centaures ont la particularité de s'affaiblir extrêmement vite lorsqu'ils approchent de la mort, si bien qu'il n'y a pas de vieillesse durable chez eux. C'est en général un fort déclin de l'audition ou de la vue qui annonce la fin de vie du Centaure. Ensuite, il perd ses forces physiques et, à peine deux ans après la détérioration du sens visuel ou auditif, il meurt. Si il y a bien sûr des exceptions, la réaction classique des proches d'un Centaure mourant est de l'épauler fortement pendant ses derniers mois. Il est donc rare de voir un vieux Centaure abandonné, impensable d'en tuer.


※ Les Élémentaires ne connaissent point l'âge : leur taille et leur force à huit ou neuf ans ne changera plus jamais avec l'âge, jusqu'à leur mort. C'est plutôt leur vie qui modèlera la durée de leur existence. Pour ceux qui vivent en paix, il semble qu'il y ait une fluctuation immense entre ceux qui meurent jeunes et ceux qui meurent vieux : si l'espérance de vie est de 50 ans, on compte des Élémentaires centenaires (bien que très rares) ! En fait, ils s'éteignent un jour, sans le moindre signe avant-coureur, repris par la nature.



La chasse, autrefois loisir favori des seigneurs nains (qui chassaient le renne et l'isatis), a perdu de sa popularité au cours des deux derniers siècles, si bien qu'elle n'est plus qu'une étape de l'entraînement des recrues de l'armée. Si elle est issue du folklore nain, ce sont certains Humains et Centaures en manque de combat qui la réhabilitent désormais, des «pourchasseurs» pratiquant la chasse en groupe, s'attaquant à des créatures imposantes (ours, loup, éléphant, et même drrrag !) qu'ils affolent avant de tuer. La pratique est interdite dans l'Empire et à peine tolérée en Chironie, mais se déroule clandestinement.



※ Armée : Il existe une véritable graduation du statut de soldat. Alors qu'il n'existe pas le moindre soldat en Chironie, et que ceux qui se sont engagés pour les Terres Bleues ne sont que des réservistes inactifs en temps de paix, l'Empire et le Royaume ont conçu deux armées fort différentes.
D'une part, l'Empire a constitué une caste militaire presque maudite, composée uniquement de volontaires qui attendent d'en découdre, prêts au combat. Si cette armée volontaire protège la population d'un enrôlement forcé, celle-ci désavoue pourtant ses forces militaires, constatant son caractère extrêmement violent et désireux de se battre. Près d'un tiers de l'armée est constituée de mercenaires étrangers, y compris des Nains (la discipline étant moins rude qu'au Royaume de Givre).
À l'opposé de l'armée volontaire, le Royaume a fait le choix d'un service militaire pour tous. Là, les désertions sont courantes et le soldat nain jouit d'une image ambivalente : d'un côté, une part de la population considère les soldats comme couards, puisqu'elle rassemble surtout ceux qui n'ont pas trouvé d'autre emploi. L'autre part de la population, dont fait partie la noblesse, adore les soldats, les considérant forts et puissants, au service de la nation. Le pouvoir royal tente d'imposer une vision du soldat nain patriote et sans faille. Son armée comporte très peu de combattants étrangers.

※ Artiste : Les artistes vivent, comme les soldats, sous différents statuts à travers le monde. S'ils sont adulés et considérés comme essentiels dans l'Empire de l'Ouest, ils sont considérés comme fainéants et parasitaires par la noblesse du Royaume de Givre. De fait, les principaux mouvement artistiques se développent plutôt grâce aux mécènes que par des aides politiques.

※ Haute noblesse naine : Strate tout à fait à part de la population du Royaume de Givre, la haute noblesse se compose d'archiducs (comtes, souvent puissants, appelés à vie par le roi à la gouvernance d'un archiduché), du roi et de tous ceux qui portent son sang. Les bâtards reconnus d'un roi nain sont tous de hauts nobles. Les ministres, cependant, ne sont pas forcément de hauts nobles. Cette haute noblesse jouit d'un pouvoir presque sans bornes au sein du Royaume. La loi ne s'applique d'ailleurs pas pour elle, et elle possède le droit de vie et de mort sur quiconque (bien entendu, le meurtre arbitraire provoque révoltes ou conflits diplomatiques).

※ Mendiant : «Celui qui quémande» est, pour la noblesse naine, un être impur qui ne doit plus exister. Considérés comme fainéants par la haute noblesse, ils sont un défouloir pour beaucoup. La violence sur un mendiant est rarement punie par les autorités du Royaume de Givre. Dans les autres nations, le mendiant est le plus souvent simplement ignoré par la majorité de la population.

※ Noblesse : Abolie par l'Empire de l'Ouest il y a plus de deux cents ans, il n'y a plus de nobles reconnus aujourd'hui qu'au Royaume de Givre. Haute noblesse à part, la noblesse du Royaume, réservée aux Nains, se compose dans l'ordre de seigneurs de la terre, de barons et enfin, au sommet de la noblesse classique, de comtes. Seule la noblesse peut en théorie contester une décision royale. En réalité, il est fortement déconseillé à un petit noble de le faire, au risque de voir sa noblesse dégradée, voire retirée. Toute cette noblesse jouit de plusieurs privilèges, et d'une autorité sur la population qu'elle domine. On distingue deux classes nobles : les ancestraux (nobles depuis l'arrière-grand-père) et les noblaillons. Les ancestraux semblent avoir bien plus de mal à se mêler au peuple que les noblaillons.

※ Prêtrise/exercice de la religion : Les prêtres, qui n'officient que pour la religion naine, sont habilités à organiser des messes (payantes) de vénération. Ils ne souffrent d'aucune restriction particulière, si ce n'est qu'ils doivent s'être formés au sein d'un séminaire reconnu par le roi. Il n'est pas rare de voir des prêtres mariés, combattants ou exerçant un travail annexe.

※ Ruralité/Urbanité : La différence sociale la plus nette se remarque entre les ruraux et les urbains. Les premiers sont presque tous paysans, et ne génèrent qu'un faible revenu, compensé par leur capacité à se nourrir eux-mêmes. Les seconds, qui s'occupent à une multitude d'emplois, gagnent des revenus plus conséquents, mais doivent acheter leur nourriture, et à un prix conséquent. De fait, les paysans ne sont pas nécessairement plus pauvres que les urbains (un paysan moyen a un bon niveau de vie (équivalent à celui d'un maréchal ferrant) dans l'Empire de l'Ouest, et un niveau de vie faible (celui d'un décrotteur) dans le Royaume de Givre).



L'Empire de l'Ouest a choisi pour drapeau un cercle blanc sur fond vert. Alors que le cercle blanc est un symbole international de paix, le vert représente l'humilité.

Le Royaume de Givre comporte de nombreuses armoiries. Leur usage est extrêmement réglémenté. Seule la noblesse est autorisée à en porter, évidemment. Mais au delà de ça, tous les nobles n'ont pas les mêmes droits : le Roi est bien entendu libre de tout choisir et est le seul à pouvoir porter un double dessin pour blason. Ses propres armoiries inspirent alors le drapeau national, qui se joint d'une couronne. Ainsi, les armoiries royales sans couronne annoncent quelqu'un de très important. Les archiducs sont autorisés à porter un animal (+ un mot s'ils le souhaitent) sur leur blason, alors que les comtes peuvent porter un objet (+ un mot s'ils le souhaitent), mais jamais d'animal. Les barons peuvent eux seulement choisir un mot. Les Seigneurs de la terre, enfin, doivent arborer les armoiries du baron ou du comte dont ils dépendent. Ils peuvent y ajouter un triangle renversé rempli d'une et une seule couleur.
Bien entendu, la plupart des nobles utilisent au maximum leurs prérogatives à propos de blasons, tant l'estime des autres est importante au Royaume.

La Chironie et Tab Hâ n'ont (évidemment ?) pas de drapeau national.

Les Terres Bleues, dans une volonté de montrer leur puissance maritime, possèdent un pavillon magnifique, un bateau qui semble planer au-dessus de la mer. De fait, ce pavillon sert aussi de drapeau terrestre.


Notons qu'il existe aussi de nombreux autres drapeaux : des organisations en ont un, certaines personnalités font faire le leur (avec une sévère répression dans le Royaume), enfin quelques pavillons pirates, dans une drôle de tradition de la renommée de la peur, parcourent les océans.

maisons humaines:

les constructions naines:

les abris des Centaures:

les repaires de Tab Hâ:

Si les plus riches Humains ont développé les raffinés «sports de table», une multitude de jeux en bois à base de palets, mêlant adresse et rapidité; les autres strates de la population ont d'autres loisirs. Sans distinction de race ou de condition sociale, deux jeux connaissent une popularité inégalée, le jeu des poids et la déroutante.

jeu des poids:

la déroutante:

Les Élémentaires mis à part, qui n'apprennent à lire et à écrire que s'ils quittent l'île de Tab Hâ, où ces arts sont tout à fait inconnus, la majeure partie de la population sait lire et écrire. Excepté les plus pauvres personnes du Royaume de Givre, souvent échappées du service militaire, il n'est pas d'adulte, aujourd'hui, étranger à une scolarisation, quelle qu'elle soit. Et point positif de ces scolarisations de mille sortes : elle apprennent toutes, assez vite, la lecture et l'écriture.
Les livres sont extrêmement courants et bons marchés dans le monde entier, les écrivains vendant leurs œuvres directement de main à main, perdant leurs droits sur leur manuscrit, mais restant nommés à chaque fois. Dès lors, on peut librement copier un livre et le revendre. De fait, la circulation des ouvrages est intense, et chacun peut s'improviser écrivain.
Outre l'encre sur le papier pour les créations permanentes, la craie est souvent utilisée pour graver des mots qui se veulent très temporaires.



Les Élémentaires mis à part, qui n'apprennent à lire et à écrire que s'ils quittent l'île de Tab Hâ, où ces arts sont tout à fait inconnus, la majeure partie de la population sait lire et écrire. Excepté les plus pauvres personnes du Royaume de Givre, souvent échappées du service militaire, il n'est pas d'adulte, aujourd'hui, étranger à une scolarisation, quelle qu'elle soit. Et point positif de ces scolarisations de mille sortes : elle apprennent toutes, assez vite, la lecture et l'écriture.
Les livres sont extrêmement courants et bons marchés dans le monde entier, les écrivains vendant leurs œuvres directement de main à main, perdant leurs droits sur leur manuscrit, mais restant nommés à chaque fois. Dès lors, on peut librement copier un livre et le revendre. De fait, la circulation des ouvrages est intense, et chacun peut s'improviser écrivain.
Outre l'encre sur le papier pour les créations permanentes, la craie est souvent utilisée pour graver des mots qui se veulent très temporaires.



Depuis que les peuples ont découvert que leur planète était principalement « habitée » d'eau, ils ont cherché à traverser ces eaux. Les siècles passant, la navigation s'est faite de plus en plus aisée.

A) La navigation

Il est à noter que deux grands régimes de vents ont cours. C'est à peu près en dessous de Sabhar (Chironie) que se crée la rupture :
- Au sud de cette ligne, où les temps sont froids, le vent souffle de manière tout à fait constante : un calme total des 5e aux 10e lunes de l'année (soit du milieu du printemps au début de l'automne), puis une sorte de réveil au cours de l'automne, et une saison absolument impraticable aux 2e et 3e lunes, où la mer explose complètement, et à laquelle ne résiste nul bateau. Près des côtes cependant, la pêche côtière reste possible. Dans le Royaume, on a coutume de dire que les dieux de la mer et du vent portent leur agitation au delà du regard de l'homme de la plage : en bref, c'est un peu après la ligne d'horizon que le tumulte ne peut plus être résisté.

- Au nord de cette ligne, où règne une atmosphère tropicale, abondante de pluie et de chaleur, à l'opposé des contrées du glacial Sud, les vents sont imprévisibles. Dans la religion humaine, on croit que la mer est une épreuve naturelle pour l'homme, et qu'il faut l'écouter et la comprendre avant de la prendre. On raconte qu'il arrive parfois une seule vague en une lune, quand d'autres temps voient éclater des tempêtes bien plus puissantes que celles de l'hiver du sud. Les habitants des Terres Bleues se sont spécialisés dans la navigation en ces eaux, alors que ceux de Tab Hâ peinent bien à les comprendre.


B) Les navires

Il faut distinguer deux caractéristiques pour les navires, presque d'égale importance : leur composition et leur usage, bien sûr, mais aussi leurs propriétaires !
L'Encyclopédie ayant vocation à renseigner le plus clairement le lecteur, nous n'évoquerons pas les cas particuliers, mais seulement ce qui sera utile à la compréhension du monde. Nous laisserons au plus acharné des administrateurs le soin de référencer chaque bateau du monde, depuis le moindre radeau. Mais venons-en à ce qui nous intéresse.

- L'Empire a choisi de s'armer équiper d'une flotte marchande massive, afin de concurrencer les Terres Bleues dans le domaine naval. Leur flotte militaire est la deuxième plus puissante, certes... mais elle ne représente qu'un centième de la flotte du Royaume. Sa flotte marchande est détenue à la fois par « le peuple » (l'Empire) et par des armateurs indépendants. C'est cependant l'Empire qui autorise la possession des bateaux non-pêcheurs.

- Le Royaume de Givre a une flotte militaire colossale, ce qui parachève son hégémonie dans le domaine guerrier. Celle-ci est fortement armée, et dans les meilleurs matériaux qui soient. Les navires sont extrêmement résistants mais extrêmement lents. Tout est possession du Roi, et il est tout à fait interdit de posséder un navire si l'on est pas noble. Cela a grandement réfréné le commerce maritime du Royaume, qui possède, comparativement à sa flotte militaire, une force marchande faible.

- Les Terres Bleues font payer des « frais de port » (taxe sur le mouillage) et des douanes aux navires étrangers qui marchandent chez eux. Cependant, on accède par bateau au cœur financier de l'île, et on y a vu nombre de personnes prospérer, bien que d'autres s'y soient ruinées. Quant aux navires propres des habitants, tout est laissé à des armateurs indépendants. De fait, on peut voir partout des navires marchands de tailles diverses, rapides ou imposants, remplissant toutes sortes de missions. La moitié des échanges maritimes implique un bateau des Terres Bleues ou un bateau qui se rend aux Terres Bleues.

- En Chironie, on retrouve toutes sortes de bateaux. Corsaires et marchands sont nombreux. Les ports centauriques, sont tout à fait libres et gratuits mais peu entretenus, d'où le règne d'une certaine anarchie dans les villes et villages côtiers. Le seul pays où ne sont pas pourchassés les pirates étant la Chironie, on y trouve de nombreux repaires. Fait amusant : il existe une « flotte » appartenant au peuple de Chironie. Elle se compose d'un unique bateau, « Le Révolutionnaire », et est propriété du peuple libéré. En fait, c'est un bateau de pêche moyen qui est utilisé par une association de Centaures de Sabhar, et qui offre à bas coût du poisson frais aux habitants les plus pauvres.

- À Tab Hâ, pour le moment, on trouve surtout des bateaux de passeurs de réfugiés, venus en majorité des Terres Bleues ou de Chironie.



Dans tous les pays, il est de coutume de se rassembler autour d'une boisson, différente selon les coutumes. De nombreuses tavernes habitent presque tout le territoire, et possèdent souvent un terrain ensablé dans une cour intérieure pour pouvoir pratiquer le jeu des poids. La déroutante est également une occasion de se rassembler, mais se pratique plutôt chez soi, entre amis (également autour d'une boisson).
Les places des villes sont également des lieux de réunion prisés. Là, l'activité varie : les Centaures préfèrent organiser des débats philosophiques, les Humains des spectacles, et les Nains de grandes messes sous forme de monologues.



Apparemment cantonnée aux races, les croyances superstitieuses ont cours chez bon nombre de gens. Elles ne sont cependant pas imposées à tous, plutôt de simples rituels chez ceux qui y croient.

- Chez les Humains, on croit que les serpents portent bonheur, parce qu'ils seraient le premier maillon de l'être (puisque sans bras ni jambes). On pense aussi que chaque étoile visible pendant une pleine lune annonce une naissance heureuse.

- Chez les Nains, il est signe de malheur de laisser une pièce vide. La tradition veut que celui qui construit une demeure place un denier au centre de chaque pièce, en attendant que des meubles soient posés.

- Pour les Centaures, il est dangereux de tourner le dos à son reflet, qui pourrait nous attaquer. Lorsque ils se regardent dans une surface réfléchissante (miroir ou plan d'eau), les superstitieux le quittent ensuite à reculons. Ces mêmes superstitieux s'interdisent de manger de la viande après le coucher du soleil, prétextant que la viande y perdrait de sa puissance vitale. Il est plus probable que ce soit un conseil digestif répandu par les médecins centaures.

- Les Élémentaires, enfin, et c'est probablement dû à la méfiance qui s'est instaurée avec la guerre civile, ont pour tradition de garder secrète l'identité des membres de leur famille lors des contacts avec des inconnus. Le foyer doit être toujours préservé, et on ne se présente jamais comme «fils de» ou «épouse de». Au contraire, dévoiler ces identités sont signes d'amitié et de confiance.